Pherde comentaire compose
I/Un amour non réciproque
L’amour entre Phèdre et Hippolyte ne peut exister car c’est une passion non-réciproque. Elle se décrit comme étant atteinte « d’un incurable amour » pour lequel les « remèdes [sont] impuissants » (283). L’adjectif antéposé incurable fait allusion à la malédiction de Vénus, qui lui a infligé cet amour. Le mot impuissant placé à la rime prouve que Phèdre ne peut s’empêcher d’aimer. Cependant, Phèdre est détesté par Hippolyte, c’est elle qui « pressai[t] son exil » (295) et qui voulait « bannir [cet] ennemi » (293). Le mot ennemi est placé à l’hémistiche, ce qui souligne le fait que Phèdre voit Hippolyte comme celui qui va la mener à sa fin. Elle essaye de le « persécuter » (292) car elle sait que son amour ne pourra jamais être assouvi. En effet, Phèdre sait que sa passion n’est pas mutuelle et tente donc de provoquer en lui des émotions fortes, telles que la haine.
I./1. L’aveu a Oenone
La tirade de Phèdre devoile l’amour cachée qu’elle à pour Hippolyte. Elle confie ce terrible secret à Oenone. Cet aveu peut être comparé à celui de Hippolyte à Theramene quelque scène plus tot. « Je respirais , Oenone »(v. 297), Phedre annonce cet amour directement à Oenone. Oenone permet au spectateur de comprendre le mal qui a pris Phèdre. Elle permet aussi a Phèdre de se libérer de se terrible secret qui pese sur son cœur. « O désespoir ! O crime ! O déplorable race »(v.266), cette gradation énnonce le malheur et la malédiction que Phèdre vient de poser sur la maison. Oenone fait une analyse de la situation permettant aux spectateurs de mieux comprendre l’ensemble de l’ évenement. « mon superbe ennemi »(v.272), cette hyperbole designe Hippolyte. Cette figure de style traduit l’aspect grandiose de la déclaration de Phèdre a Hippolyte. Cet acte demande une grande force de la part de Phèdre. Cette hyperbole nous montre aussi la grandeur de la source du malheur de Phèdre. La tirade comporte un champ lexical lié au corps « sang