Dans cet extrait de Elements de Philosophie, Alain cherche à nous prouver qu'insister sur le terme d'inconscient est une faute, croire en lui serait donc aller à l'encontre la vérité. Selon Alain, l'inconscient n'existe pas, il s'agirai seuleument d'une hypothèse. Pour l'auteur, l'homme n'est pas un objet, il est surtout un sujet. C'est-à-dire que l'homme est un être doué de pensé, qui n'est, d'après Alain, que conscience, plus forte que le corps et qui doit le soumettre à sa pensé.
Dans son texte, Alain emet une autre théorie qu est contraire à la théorie de Freud. Freud prétend dans thèse qu'il y a un Moi conscient et un Moi inconscient, alors que dans sa théorie, Alain prétend quand à lui qu'il n'y a qu'un seul Moi, c'est-à-dire que nous sommes maître de nous même, de nos sentiments, de nos actions et de pensées.
Pour affirmer sa thèse, Alain adopte un plan en trois parties. Il expose d'abord l'inconscient, puis l'hérédité du père avec son fils et enfin il nous défini une veritable vertu, au sens de la purification du Moi.

Dans un premier temps, Alain nous présente l'inconscient comme « une méprise sur le moi », c'est-à-dire que croire en lui est avant tout une erreur. Précisément ici le Moi se prend pour autre chose que ce qu'il n'est vraiment, il se réduit à une partie de lui-même, une partie soumise, c'est-à-dire le corps. C'est pour ça que Alain pense que la croyance en l'inconscient est « une idolâtrie du corps ». Le corps, selon Alain ne serait seuleument qu'une représentation de l'âme.
L'auteur nous indique que l'« on a peur de son inconscient », en effet pensons-nous vraiment que nous sommes vraiment habité par un autre Moi, qui siège en nous et qui régie tous nos actes. Alain nous fait part « d'une faute capitale », mais qu'elle est cette faute capitale ? Doit-on en avoir peur ?
C'est de cet autre Moi qui est en nous dont nous avons peur, à un tel point que nous n'avons aucun moyen ni le courage de lutter contre lui, on peut y voir un abandon