Pigalle
La place doit son nom au sculpteur Jean-Baptiste Pigalle (1714-1785). Le quartier est renommé pour être un haut lieu touristique (il se situe en contrebas de la Butte Montmartre).
Même si le temps où se croisaient à Pigalle, les truands, les policiers et les clients, semble lointain, on y trouve encore de nombreux sex shops, des bars spécialisés. Cependant, les boîtes de nuit, les cabarets célèbres, les enseignes multicolores et néons qui donnent l'image d'un quartier chaud sont pour beaucoup aujourd'hui un décor pour touristes.
Le quartier Pigalle comprend plusieurs salles de spectacles, cabarets :
* Le Divan du Monde ; * Le Moulin rouge, un cabaret connu dans le monde entier ; * L'Élysée Montmartre ; * La Cigale ; * La Boule noire ; * Les Trois Baudets.
Quelques magasins d'instruments de musique (guitares, claviers, etc.), et des écoles se sont de nos jours installés notamment au sud de la place Pigalle.
Le quartier est desservi par la station de métro du même nom, au croisement des lignes 2 et 12 (Nord-Sud).
Histoire du quartier chaud de Pigalle [modifier]
Un salon de Toulouse-Lautrec
L'histoire de Pigalle, en tant que quartier chaud, débute en 1881 avec l'ouverture, dans un local occupé auparavant par un bureau de poste, du cabaret Le Chat noir de Salis situé au 84, boulevard Rochechouart dans lequel travaille Aristide Bruant. Chantre du Paris interlope, autour de lui s'installe la Bohème. Bruant reprend le cabaret en 1885, le déménage rue Victor Massé et le renomme Le Mirliton. En octobre 1885, Maxime Lisbonne, de retour de Nouvelle-Calédonie où il purgeait une condamnation à perpétuité, amnistié en 1880, ouvre La Marmite, il y présente des spectacles osés et va inventer le striptease au Divan