Les Ravageurs des mers : Bien qu'étymologiquement parlant le mot piraterie désigne le fait de "se lancer dans une aventure", on ne peut considérer les pirates comme des aventuriers, mais plutôt comme des bandits. Cette pratique remonte à l'Antiquité, plus précisément en 75 avant Jésus Christ où aucune loi n'était appliquée aux vastes océans, mis à part la "Loi du plus fort". La piraterie moderne est bien différente de son origine grammaticale et dans ses principes. La conférence de Genève établit les premières bases de la répartition et des règles maritimes. La Haute-Mer est désormais sous la Constitution des droits de l'homme et du citoyen, et la zone maritime à moins de 12 milles appartient au territoire auquel elle lui est le plus proche. La convention de Montego Bay servit quand à elle à harmoniser la sécurité maritime de certaines zones spécifiques tels que les détroits. L'attaque d'un bateau dans les eaux territoriales est appelé brigandage, et correspond à l'équivalent de la piraterie en haute mer (au delà des 12 milles marin). Les pirates d'antan pillaient simplement les navires qu'ils croisaient, ou dans certains cas, les villes et villages en bord de mer, contrairement aux pirates modernes qui s'attaquent à des navires en haute mer, pour prendre divers personnes en otage afin d'obtenir une quantité conséquente d'argent via les armateurs et exporter leurs marchandises.
Aujourd'hui cette pratique est répandue majoritairement en Somalie, pour de multiples raisons. Ce pays étant un des plus pauvres au monde, il y est très difficile d'y vivre et d'y gagner de l'argent pour subvenir à ses besoins, car cette zone n'a que très peu d'emplois disponibles. De plus, il n'y a pas de garde-côtes dans les pays trop pauvres pour s'en procurer, les convois parcourant les côtes de ceux-ci sont nombreux et portent des produits brutes ou raffinés d'une valeur gargantuesque, mais voyagent livrés à eux-mêmes. La solution parfaite à la piraterie maritime passe par