Place des femmes au XX
La place des femmes dans la société dépend de normes sociales et de systèmes de représentation lui conférant un statut différent de celui de l’homme, statut longtemps inférieur. L’historien ne définit pas la femme biologiquement, mais socialement.
Un siècle de travail féminin
Les mutations du début du XXème
Au 19ème, leurs principales activités : travaux agricoles, travail à la boutique avec le mari
A la fin du 19, elles sont très présentes dans le monde du travail. Elles sont majoritairement paysannes, à l’image de l’ensemble de la population active. En ville elles s’emploient souvent comme ouvrières et comme domestiques.
Au 20ème, croissance de l’emploi salarié d’abord dans l’industrie puis à partir de 1920 dans le tertiaire (secrétaire, infirmières, institutrices…). Elles accèdent à de nouveaux postes (employées, cadres…).
Leur place est dévalorisée par rapport à celle des hommes
Ces modifications ne modifient pas la répartition sexuée du travail : travaux d’hommes (travaux de force, techniques) et des travaux de femmes (nécessitant minutie, patience, service des malades et des enfants)
36% des femmes travaillent dans l’industrie en 1941 et se concentrent dans le textile et l’alimentaire.
Femmes peu qualifiées donc moins bien payées.
Femmes moins syndiquées
La première guerre mondiale est une parenthèse qui leur permet d’intégrer de nouvelles branches : métallurgie, construction mécanique
Après 1945, les femmes travaillent plus mais les discriminations demeurent
L’activité féminine augmente après 45.
Le travail est une forme d’indépendance
La part des femmes recule dans l’agriculture et l’industrie mais augmente dans le tertiaire (80% des actives)
La progression de l’emploi des femmes découle de l’élévation du niveau scolaire qui leur donne accès à des emplois qualifiés : médecine, journalisme, enseignement
Mais les discriminations demeurent. Les femmes ont des métiers sociaux jugés plus