"Un honnête homme, c'est un homme mêlé"

Montaigne se rattache encore, par de nombreux aspects, au courant humaniste du début du XVI° siècle : cherchant à faire progresser l'homme, il attache une importance toute particulière à la découverte de l'autre, de l'étranger, comme source d'enrichissement personnel : tout préjugé nationaliste devient alors pure vanité...
Ce texte se situe dans le 3° livre des essais de Montaigne traitant « de la vanité ». Le mot « vanité » vient du latin « vanitas » et évoque le défaut d'une personne vaine, satisfaite d'elle même et étalant sa satisfaction (synonymes : autosatisfaction, complaisance, orgueil). Il mêle les thèmes de la vanité et du voyage : c'est le thème du voyage qui permet de mettre en avant la vanité, la légèreté de la nature humaine. Dans ce texte argumentatif, Montaigne se fonde sur son expérience personnelle du voyage (qui l'a conduit entre autres en Allemagne en Italie et en Suisse). Il insiste sur sa façon de voyager et marque ses distances avec le comportement de ses compatriotes.
Problématique : En quoi Montaigne oppose-t-il deux attitudes face à autrui ?

I- L'exemple de l'attitude de Montaigne : curiosité vis-à-vis d'autrui et relativisme

Montaigne défend sa propre attitude qu'il oppose grâce au connecteur « au rebord » (l.24) à l'attitude de ses compatriotes. Lui cultive l'art de la découverte et du mélange. Il tire des leçons sur sa propre expérience du voyage. D'ailleurs on voit son implication grâces aux modélisateurs tels que « j'ai honte » (l.11) et à l'emploi du « je »

A- Recherche de la diversité qui apporte du plaisir et un enrichissement personnel Surprise et improvisation : l2 plaisir : l1 Enseignement : Champs lexical de l'apprentissage Tolérance et capacité d'adaptation : l5
B- Le plaisir de rencontrer l'autre dans sa différence curiosité, rechercher l'étranger : dernier paragraphe, superlatif l10 Thèse importante car présent de vérité général et allure de