Le Plan nord est négatif pour le développement du Québec pour principalement deux raisons. La première d’entre elles est que la création d’emplois ne sera pas bénéfique pour les Québécois. La seconde est que c’est l’industrie minière qui aura la plus grande part des profits. Tout d’abord, peu de Québécois pourront profiter de la création d’emplois pour le Plan nord. Il est vrai que, comme l’affirme M. Robert Sauvé, sous ministre associé au Plan nord au ministère, au cours des 25 prochaines années, le Plan nord permettra de créer ou de maintenir 20 000 emplois en moyenne par année. Toutefois, selon le MÉPACQ, groupe d’éducation populaire, plusieurs des emplois crées seront occupés par les travailleurs migrants. En effet, ceux-ci seront nécessaires pour combler les besoins de main d’œuvre. Puisque ces derniers ne sont pas protégés de la même façon en termes de droit du travail que les Québécois, les entreprises privilégieront ce type de main d’œuvre payé moins cher. De plus, encore selon de le MÉPACQ, groupe d’éducation populaire, les emplois crées seront typiquement masculin. En effet, les employés travailleront principalement dans les mines, l’industrie forestière, la construction, etc. Aussi, en offrent des emplois principalement aux hommes, les femmes seront dans l’obligation d’assumer les diverses tâches parentales, domestiques et ménagères. Ceci s’applique autant pour les femmes résidant dans le Plan nord que pour celles qui n’y résident pas et qui verront leur conjoint quitter pendant plusieurs mois pour travailler au Nord. Ensuite, le Plan nord sera plus bénéfique pour les compagnies minières que pour les Québécois. Bien que Raymond Bachand, ministre des Finances, affirme que le gouvernement Charest n’a pas l’intention de payer aux minières qui profiteront du Plan nord les routes, les chemins de fer, les lignes d’électricité ou les ports en eaux profondes dont elles auront besoin, le premier ministre Jean Charest, lui, a annoncé lors de l’annonce du Plan