La pluralité des médias est souvent assimilée à un élément indispensable de toute démocratie moderne.
En effet, cette pluralité permet l’exposition de différents points de vue à la population. De fait, et ceci est surtout le cas pour la presse écrite, chaque personne souhaitant s’informer, a la possibilité de le faire en choisissant le journal souhaité en fonction de sa propre sensibilité politique.
A titre d’exemple, nous savons tous que le Figaro est plutôt de droite, tandis que, Libération, ou bien encore l’Humanité sont des journaux de gauche.
Il suffit juste de regarder les titres de presse au lendemain du débat d’entre deux tours du 2 mai 2012 entre Nicolas Sarkozy et François Hollande. Libération prenait clairement position pour le candidat socialiste en titrant « Hollande préside le débat » quand le Figaro tentait de rester neutre avec « Haute tension ».
Ainsi, la formation de l’opinion politique parait plus aisée du fait de cette exposition. Nous pouvons donc affirmer que les médias participent à la représentation démocratique des différentes tendances politiques en France, mais aussi dans la plupart des pays ayant adopté un régime démocratique.
Grâce à cette pluralité, nous avons donc la possibilité de garder un esprit critique mais aussi, en cas d’achat de journaux d’opinion, de pouvoir analyser les différentes réactions en relation avec les événements qui constituent l’actualité politique.

Néanmoins, cette pluralité des médias n’est pas seulement une question de sensibilité politique.
En effet, elle se manifeste également dans la manière de présenter l’information, que ce soit dans la presse écrite ou encore à la télévision.
Au niveau télévisuel ou encore des radios, une même chaine de télévision, ou station de radio peut, au sein même de ses programmes quotidiens, diffuser l’information de manière « formelle » ou « officielle », c'est-à-dire en essayant de rester le plus objectif possible en présentant l’information telle qu’elle à été