Synthèse de Français

Le corpus réunit cinq poèmes rendant tous hommage à un être cher perdu aux poètes ; nous verrons à travers le Stèle provisoire de Victor Segalem écrit à Pékin en 1912 sous forme d'un poème chinois ; Sur la mort de Guillaume Apollinaire de Tristan Tzara, poème en prose de 1918 ; Notre Vie de Paul Eluard écrit en prose également, en 1947 ; Elsa de Louis Aragon écrit en 1959 et enfin ; Veni,Vidi, Vixi de Victor Hugo de 1818.
Nous verrons à travers quels moyens les poètes expriment le deuil dans ces œuvres. Nous commencerons par démontrer quelle ampleur nostalgique ont ces pertes sur les auteurs, puis nous observerons les figures de style et les présentations exprimant le manque, enfin nous verrons comment les poètes font vivre leurs personnes défuntes à travers la nature.

Dans ces poèmes, nous observons des ruptures entre le passé et le présent ( emplois du passé composé et du présent de l'indicatif courants ) avec des comparaisons de la vie d'avant et d’après du poète, avec beaucoup de comparaisons (« Notre vie tu l'as faite, elle est ensevelie »). Les poètes ressentent un rejet de la vie mais continuent d’espérer en même temps,( Victor Hugo se considère mort dès le premier vers « J'ai bien assez vécu »), ils appellent à la mort car la vie ne mérite plus d'être vécue ( utilisation d'apostrophe « Ô Seigneur, ! ouvrez-moi les portes de la nuit, afin que je m'en aille et que je disparaisse », « Oh ! précaire et provisoire »). Les rythmes des romans sont lent comme pour marqué la solitude, le champs lexical de la mort est omniprésent ainsi que des périphrases renvoyant à la mort (« un beau long voyage », « dans ce pays secret », « les vacances illimitées de la chair des structures et des os »).

Ces poèmes sont disposés de façon à ressentir le manque, Sur la mort de Guillaume Apollinaire et Stèle provisoire ont été écrit avec des retours à la ligne et des phrases débutées en milieu de vers, ce qui créer des pauses représentant