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Cette situation interpelle certes le gouvernement en charge des affaires publiques mais aussi l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (l’IPCPC) organisme chargé de « prévenir la corruption » dans notre pays.
S’agissant du gouvernement, celui n’a pas jusqu’à présent mis en place une stratégie claire et conséquente pour la lutte contre ce fléau. Il y a certes eu des campagnes de sensibilisation à la corruption comme la dernière qui a été engagé par le Ministère de Modernisation des services publics. Mais rester au niveau de la sensibilisation cependant ne sert pas à grand-chose si celle-ci n’est pas accompagnée de mesures concrètes sur le terrain et n’est pas inscrite dans une stratégie plus globale. Inviter par des spots publicitaires les marocains à ne pas « s’adonner à la corruption » est une attitude un peu infantile qui ne prend nullement en considération l’ampleur du phénomène, ainsi que son enracinement malheureusement dans la société marocaine.
Au lieu d’engager une « campagne de sensibilisation » le gouvernement aurait été bien inspiré d’engager un travail de fond qui consisterait par exemple à conduire les actions suivantes :
- simplifier et normaliser les circuits et les procédures administratives et les rendre plus transparentes,
- inviter par voie réglementaires les administrations à répondre dans un délai