Politique belge
“Afin de conserver une Belgique unie, il faudra trouver un accord sur un tracé définitif et incontesté de la frontiere linguistique.” Mr Maingain reste rigide face à une révision des frontières de Bruxelles mais cela ne nous mènera à rien. La solution va devoir passer par des compromis de la part des différentes parties.
La Flandre pense que l’avenir du pays doit passer par les communautés et que Bruxelles ne doit plus avoir de vie institutionnelle propre. Elle serait cogérée par les deux communautés. Mais où la Flandre veut-elle en venir ? On pourrait penser qu’elle veuille profiter d’un sous-financement de Bruxelles pour y installer une cogestion qui faciliterait ensuite son indépendance. Selon Mr Maingain, les flamands pensent pouvoir acheter une population à revenus plus faibles à qui ils offriront plus d’avantages sociaux, des allocations familiales majorées, etc …
Les flamands souhaitent aussi remettre la main-mise sur les communes à facilités qui furent initialement prévues en 1963 pour être provisoires. A l’opposé des francophones, les flamands ne tolèreront pas que les 6 communes à facilités soient rattachées à la Région de Bruxelles-Capitale car il s’agirait pour eux d’une amputation du territoire flamand.
Les francophones, eux, pensent que ce sont les régions qui doivent être le réceptacle des compétences transférées et que Bruxelles doit être sur le même pied que ses 2 voisines. Afin de fortifier Bruxelles, Mr Maingain propose que les 6 communes à facilités soient rattachées à Bruxelles ainsi que 16 autres communes flamandes où la population est majoritairement francophone. Cela permettrait également de respecter le régime linguistique des habitants, Bruxelles étant officiellement bilingue.
Je vous propose donc un compromis qui serait susceptible de sauver la Belgique. Celui-ci devra tenir compte des émotions des flamands (peur de la francisation croissante de Bruxelles et du