Gérard Vigner oppose deux conceptions majeures sur la question du choix de la langue d’enseignement dans les Etats multilingues d’Afrique subsaharienne. 1) Explication de l’affirmation de Gérard Vigner a) Définition de langue vernaculaire opposé à langue véhiculaire. Gérard Vigner propose deux solutions opposées : L’une où l’on choisit la langue qui a un statut officiel/institutionnel pour l’intégration dans la société. L’autre où les langues vernaculaires seront privilégiées pour s’intégrer dans une communauté ; dans la mesure où elles font partie de l’identité de cette communauté. C’est la langue vernaculaire qui participe à l’identification de telle ou telle communauté. Il faut faire attention à ne pas confondre langue vernaculaire et langue véhiculaire. Une langue vernaculaire caractérise le groupe. Elle sert de communication à l’intérieur d’un groupe. En général, il s’agit d’une langue première. Tandis qu’une langue véhiculaire est utilisée pour la communication entre les groupes. Si deux groupes n’ont pas la même langue, ils en utilisent une autre qui peut être un mélange des deux et donc donner naissance à une langue véhiculaire. b) Problème posé dans cette affirmation : Ce qui pose problème dans ces deux options, c’est donc le choix de la langue. En effet, il peut y avoir une ou plusieurs langues officielles. De plus, il se peut que la population ne les emploie pas. Par exemple, elle peut utiliser la langue majoritaire qui peut ne pas être la langue officielle comme elle peut utiliser une langue minoritaire qui n’est pas officielle, une langue vernaculaire. De plus, dans les petites communautés, différentes langues vernaculaires peuvent être choisies. Dans ce cas, c’est véritablement le choix qui pose problème. Dans des Etats multilingues, quelle langue d’enseignement choisir et surtout comment choisir une langue plutôt qu’une autre, c’est-à-dire sur quels critères se baser. 2) Solutions que l’on pourrait envisager mais les problèmes persistent : a) Le cas