Portrait de carmen dans "carmen" de prosper mérimée
Comme mentionné plus tôt, la beauté de la jeune gitane atteind presque un status légendaire et réputé dans le cercle des bourgeois, qui l’interpellent comme « la gitanella ». A cette première rencontre des deux héros de l’histoire, Carmen est habillé « en jupon rouge fort court qui laissait voir des bas de soie blancs avec plus d'un trou, et des souliers mignons de maroquin rouge attachés avec des rubans couleur de feu. Elle écartait sa mantille afin de montrer ses épaules et un gros bouquet de cassie qui sortait de sa chemise. Elle avait encore une fleur de cassie dans le coin de la bouche ». La dominance de la couleur rouge dans ses habits fait preuve de passion et de lascivité, et la présence de la fleur de cassie au coin de sa bouche ramène l’esprit vers une danseuse de tango, sensuelle et indocile. Quoiqu’elle obtient sans difficulté l’attention des jeunes hommes autour d’elle, Don José reste à première vue plus ou moins indifférent à elle, comme le révèle cette citation : « D'abord elle ne me plut pas. » Il ajoute de même que « Dans [son] pays, une femme en ce costume aurait obligé le monde à se signer. À Séville, chacun lui adressait quelque compliment gaillard sur sa tournure », ce qui montre que Don José n’est pour commencer pas interessé et semble de plus un peu perplexe devant la popularité de la jeune femme, vu sa tenue défavorable.
Mais ce ne sont pas seulement les habits et la beauté sans égal de Carmen qui sont accrocheurs puisque sa conduite et son comportement envers les hommes contribuent aussi à modeler son charme. Toute sa pose et sa démarche expriment la volupté et la concupiscence, comme le suggère la comparaison « elle s'avançait en se balançant sur ses hanches comme une pouliche du haras de