Portrait napoléon 3
Pour commencer, Napoléon III dans ce portrait se pose comme un roi guerrier et militaire. En effet, nous pouvons voir qu’il porte l’uniforme de général de division et que sa main gauche repose sur son épée. Cet aspect du tableau nous renseigne sur la dimension autoritaire de l’empire et la volonté pour Napoléon III d’une puissante force armée.
Pour revenir au personnage, le jeune Louis-Napoléon, fils de Louis Bonaparte, le frère de Napoléon Ier et de Hortense de Beauharnais, reine de hollande, reçoit les préceptes d’un ancien officier de son oncle qui lui enseigne l’art de la Guerre. Exilé avec sa mère en Suisse, la loi du 12 Janvier 1816 interdisait en effet à tous les Bonaparte de demeurer en France. Il est soumis à une discipline stricte et son éducation militaire se passe dans le culte de Napoléon I et dans la certitude de son destin dans la dynastie. Plus tard, en 1830, il entre à l’Ecole militaire centrale fédérale de Thoune sous le commandement du Général Dufour, futur cofondateur de la Croix-Rouge et premier topographe suisse. Mais aussi, à la suite des Trois Glorieuses qui renversent Charles X en France, Louis-Napoléon et son frère Napoléon-Louis voient une opportunité de prendre le pouvoir. Ceci dit, l’assemblée Orléaniste craignant une offensive bonapartiste réaffirme la loi du 12 Janvier 1816 qui leur interdit le sol français. Exilés à Rome, les deux frères se retrouvent mêler à l’affaire des carbonari et participent aux insurrections italiennes. Défaits par les armées autrichiennes et pontificales, la rougeole emporte Napoléon-Louis et mène au bord de la mort Louis-Napoléon. C’est alors que la reine Hortense récupère son fils et se rend à Paris où elle demande l’asile à Louis-Philippe. Après quelques jours en France, puis en Angleterre, la famille retourne en Suisse.
Ainsi, outre une jeunesse mouvementé par les combats, l’esprit guerrier de Louis-Napoléon s’exalte aussi