Pourquoi j'ai mangé mon père
Au cours des années, relativement peu de romans ont porté sur la préhistoire et le parcours de l’être humain dans son cheminement vers ce qu’il est aujourd’hui. Encore plus rare sont les œuvres littéraires ayant porté sur l’importance que le feu eut sur le développement de notre espèce. C’est exactement ce que fait Roy Lewis dans son roman historique d’aventure Pourquoi j’ai mangé mon père. Lewis, dans ce récit, nous fait part de plusieurs conséquences positives du feu sur l’évolution de l’homme au cours des siècles. À titre d’exemple, le feu a permis la découverte de la cuisson, et à rendu la vie beaucoup plus facile à nos ancêtres. Cependant, les répercussions de cette découverte ne furent pas que positives. En effet, tel qu’illustrer dans le roman, le feu se trouve être extrêmement dangereux. Aussi, on peut voir que cette invention mène à la division de la horde et nuit aux relations entre les membres du clan.
Tel qu’énoncé plus haut, une découverte importante réalisée grâce au feu fut celle de la cuisson. La cuisson facilite énormément la mastication des aliments et, de plus, rend la vie plus simple à l’être humain. Dans un premier temps, abordons le sujet de la mastication. La cuisson a beaucoup facilité tout le processus digestif chez l’être humain. En effet, il est beaucoup plus difficile de mastiquer une viande crue qu’une viande cuite. Manger de la viande crue, aussi banale que cela puisse paraître, est une activité physique très difficile au niveau de la mâchoire et demande beaucoup plus d’énergie que lorsque la viande est cuite. Comme le dit Ernest lorsqu’il mange pour la première fois de la viande cuite : «On eût dit que la viande, sous nos dents, capitulait sans condition […] À peine s’il fallait encore mastiquer sérieusement». La découverte de la cuisson à donner à l’homme beaucoup plus de temps libre qu’auparavant. Lorsque l’homme mangeait encore sa viande crue, cette tâche pouvait durer des heures,