Pourquoi échangeons-nous?
Il suffit de se pencher sur l’actualité pour prendre conscience de la place que prennent les échanges dans notre quotidien et que le verbe « échanger » est au cœur de notre existence. Que ce soit à travers les différents titres ou articles de la presse écrite ou parlée, à travers nos conversations ou nos activités, il y est fait quotidiennement référence. Encore est-il nécessaire de s’entendre sur sa signification et sur tout ce qui l’entoure !
Le dictionnaire nous dit qu’ « échanger est le fait de céder ou de recevoir quelque chose en contrepartie d’une autre chose considérée comme équivalente à la chose cédée ou reçue ».
Mais qu’échange-t-on et comment échange-t-on ? L’actualité, qui nous informe que tel socio-économiste a analysé « les échanges de biens et services des ménages», que deux chefs d’Etat ont eu « des échanges de points de vue », que la conférence scientifique a donné lieu « à des échanges approfondis des connaissances actuelles» ou encore que ce couple de célébrités a « échangé leur consentement mutuel », nous indique que tout, objets, services, bien matériel ou immatériel, peut donner lieu à échange. Quant à la forme que ce dernier peut revêtir, elle peut être elle-même très diverse et dépend de ce qui est échangé: achat/vente pour un bien ou un service, mais aussi troc, don, ou encore cadeau, discussion pour des informations, débat pour des idées.
Quoiqu’il en soit, l’important est que l’échange suppose d’être au moins deux ; en effet la réciprocité qui en est la base ne peut exister qu’à partir du moment où il existe un cédant et un receveur, chacun d’eux jouant l’un et l’autre des rôles. De ce point de vue, l’acte d’échange apparaît comme un acte social.
Idées pour la Transition
Ainsi commence-t-on à mettre à jour la complexité du phénomène et sommes-nous amenés à nous poser la question de savoir « pourquoi échangeons-nous ? question à double sens qui signifie à la fois : « dans quel but échangeons-nous ?»