Pouvoir et violence dans l'espace
Pouvoir et violence
Il existe des pouvoirs violents, c'est un fait. Dans un régime dictatorial, le pouvoir du souverain est nécessairement violent dans la mesure où les gouvernés subissent l'autorité sans pouvoir la contrôler, ni l'infléchir, ni la refuser. De même, celui qui est l'esclave d'un autre ne peut que subir la violence que son maître exerce sur lui en vertu de son pouvoir. Par …afficher plus de contenu…
La prise du pouvoir : l'acte révolutionnaire. Enfin, outre les violences que constituent la privation de liberté d'une part et la nécessité de la répression d'autre part, il faut encore ajouter une forme de violence inhérente au pouvoir. Tout pouvoir a une histoire, toute mise en place d'un pouvoir est en même temps la destitution d'une autre forme de pouvoir. C'est en cela que consiste une révolution. Outre la violence des faits et des événements …afficher plus de contenu…
Hobbes a bien souligné cette violence en la considérant comme un moindre mal puisqu'elle permettait une certaine assurance sur sa vie. Mais l’établissement d'un pouvoir ne peut-il pas se dépareiller de ce type de violence ? En tentant de dépasser le stade du pacte d'association décrit dans le Léviathan, Rousseau a cherché à montrer que cette part de la violence inhérente au pouvoir était réductible. C'est là le sens du contrat social. Dans l'ouvrage éponyme, Rousseau tente en effet de poser les fondements d'un régime politique qui ne s'oppose pas aux libertés individuelles mais au contraire en constitue la garantie. Les lois que le pouvoir en place se doit de faire respecter, puisque c'est ce qui est sa raison d'être, doivent effectivement être accompagnées d'une