Poéme une charogne
Le triomphe de la poesie
Réflexion sur le temps qui passe et la mort une victoire sur la femme
v.1 « mon âme » rime avec v.3 « charogne infâme »
2eme strophe
Charogne --> femme
v.5 « jambes en l'air »
v.7 « ouvrait nonchalante et cynique »
v.6 « brulante »
v. 8 « ventre »
« Et pourtant vous serez semblable à cette ordure, »
- Le tiret de Baudelaire suivi de « Et » + adverbe « pourtant » d'opposition
- Retour au présent d'énonciation : récit du souvenir achevé --> présence du pronom « vous »
Comparaison cruelle et crue de la femme à la charogne. MAIS la charogne devenu l'objet poétique.
=> Renouvellement du topos, la femme est ici associé à une charogne tandis que dans la tradition elle est associé à une rose.
La 2eme partie du poème s'adresse à la femme --> v.37 « ordure », v.38 « horrible infection », v.44 « moisir parmi les ossements », v.45 « vermine »
Les expressions vocatives très hyperboliques/très laudatives sont noyées dans une évocation macabre et sans pitié du destin de la femme --> contraste choquant, violent. (Près de l'oxymore ou l'antiphrase)
=> Femme apparait vulnérable v.16 « crûtes vous évanouir »
La puissance de l'art
Dans la dernière strophe :
v.45 « dites à la vermine » C'est le seul impératif du poème. Fait écho aux fins des poèmes de Pierre de Ronsard « A Cassandre » et « Quand vous serez bien vielle ». Espèce de moral.
Apparition à la fin du poème du poète v.47 « j'ai gardé ». Seule fois dans le poème.
- Verbe au passé composé en opposition avec le futur dont les « vous »
- connotation de la permanence en opposition avec la mort.
- COD à périphrase = la femme se conserve grâce a la poésie.
Globalement une charogne est un poème qui célèbre la poésie.
=>Analyse sur la charogne
=>Champ lexical de l'art : - peinture : v.30 « ébauche », v.31 « toile », « artiste »
- musique : v.25 « étrange musique »
Le poète gagne l'immortalité