pratique de l'automedication
Mots clés : famille médecine
L'automédication fait avant tout appel à sa culture et son savoir personnel sur la santé. Elle est définie en Europe comme étant « l’utilisation, hors prescription médicale, par des personnes pour elles mêmes ou pour leurs proches et de leur propre initiative, de médicaments considérés comme tels et ayant reçu l’AMM (Autorisation de mise sur le marché, avec la possibilité d’assistance et de conseils de la part des pharmaciens. ». En gros, il s'agit d'une prise de médicaments sans avis médical.
Selon une enquête de l’AFIPA (Association Française de l’Industrie Pharmaceutique) plus de 80% des français le font plus ou moins régulièrement, les femmes plus souvent que les hommes.
C'est souvent une solution d'attente : « ça va passer tout seul », ou par manque de temps ou d'argent vis à vis du médecin.
Attention l'automédication n'est pas sans danger.
Les différents types d'automédication
Face à l'automédication chacun est différents.
Certains se contente de prendre des anti-douleurs ou des pastilles contre la toux. D'autres reprennent des antibiotique ou des anti-inflammatoires prescris il y a plusieurs mois déjà par leur médecin. D'autres encore, changent les doses ou la durée des traitements.
Chaque attitude a ses raisons et ses risques.
Les raisons de l'automédication
Elles sont très nombreuses, mais les plus courantes sont :
Le soin de problèmes bénins (maux de gorges, maux de dents, petite toux...).
Reculer le moment d'un consultation, que ce soit par manque de temps pour consulter ou par manque d'argent.
Par pudeur, pour les patients qui ne veulent pas parler ou montrer leurs symptômes au médecin.
Ou plus simplement parce que la personne se juge capable de se soigner sans aller chez le médecin. La personne consultera quand elle estime que son mal dépasse ses compétences.
Depuis quelques temps, l'assurance maladie et les laboratoires qui commercialisent les