« Praxis » est un entretien entre le psychologue argentin Enreique Guinsenberg et la psychnalyste argentine Marie Langer. L’entretien a été réalisé à Mexico en janvier 1981. Marie
Langer est une féministe marxiste qui partage les idées freudiennes. Elle va tout d’abord étudier dans une école privée la Schwartzwaland Schule, qui va l’influencer politiquement. Elle s’engage en 1932 dans le Parti communiste autrichien. Lorsque la guerre civile espagnole éclate, elle part en Espagne ou elle …afficher plus de contenu…

I/ La psychanalyse influencé par la politique et les classes sociales. L’entretien débute par une question qui concerne la psychanalyse et les psychothérapies en général. Selon Marie Langer, les psychothérapies et la psychanalyse sont souvent accusé « de manipulation du patient, d’être adaptatives ». Pour elle, les thérapies dépendent de l’interaction thérapeute-patient, du cadre institutionnel, de la situation sociale et de l’époque et la politique du pays dans lequel on vit. Marie Langer définit les facteurs d’une thérapie : l’analyste n’est jamais neutre et donne « consciemment ou inconsciemment […] son idée de la santé mentale ». Elle rejoint l’idée d’Heinrich Racker qui explique comment un sous-groupe de l’APA …afficher plus de contenu…

Elle évoque le groupe Platforma qui « a pour but de contester la « psychanalyse officielle », en défendant « une psychanalyse à l’écoute de la dimension du social, du groupe et de l’institutionnel »1. Elle défend l’idée selon laquelle « l’objectivité totale » n’existe pas lors d’une analyse. Ce qui implique que
« toute la personnalité de l’analyste a une incidence sur le processus analytique ». Elle rejoint donc le postulat de Freud qui dit que « l’analyste devrait être un simple écran, pour permettre au patient de projeter sur lui ses propres images et fantasmes. ». Marie Langer donne ses critères