Princesse de cleve
La poésie vient du grec « poiein », créer, elle s’inscrit en tant que genre dans une longue tradition héritée de l’antiquité qui a connu au XIXème et XXème siècles de profonds bouleversements
Du XVI ème au XVIIIeme la poésie est une poésie de Cour, destinée à plaire et exprimant les aspirations, les conflits et les idées nouvelles d’une société en mutation.
On retiendra d’abord le nom de Clément Marot (1496-1544) qui assure, entre le Moyen Age et la Renaissance, une transition entre la tradition médiévale qui privilégiait les jeux de langage et une poésie nouvelle par sa forme. On lui doit des épîtres (poèmes narratifs qui prennent la forme de lettre) et des épigrammes ( courts poèmes lyriques ou satiriques.
Viennent ensuite les poètes de La Pléiade (J du Bellay (1522-1560) et P de Ronsard ( 1524-1585)) qui sont des hommes de lettres humanistes pénétrés de poésie grecque et latine et qui ont pour objectif de les égaler ou de les surpasser, en écrivant non plus en latin mais en français.
Ainsi remettent-ils au goût du jour des formes antiques comme l’ode poème lyrique composé de plusieurs strophes semblables par le nombre et la mesure des vers, l’épopée ou l’hymne ou adaptent des genres plus récents comme le sonnet
Enfin la poésie du XVIème est emprunte des guerres de religion entre catholiques et protestants ; elle devient engagée pour en dénoncer les cruautés et les injustices (A d’Aubigné, Les Tragiques)
La poésie du XVIIème et du XVIII ème siècle
Au XVIIème on distinguera deux mouvements retraçant le passage du baroque au classicisme.
On rencontre d’abord une poésie burlesque et satirique ou une poésie raffinée (on parlera de poésie précieuse) ; cette poésie dite baroque se caractérise par ses métaphores, ses jeux de miroir, la description des métamorphoses de la nature et des sentiments humains, la fuite du temps et les aléas de la destinée on retiendra les noms de Saint Amant, Marbeuf et Voiture
La poésie évolue