Problèmes éthiques exemples
2) Ghislain est un député. Une femme vient de le voir et lui demande de parrainer un projet de loi qui vise à sauver des vies. Sa petite fille de cinq ans est morte récemment, parce qu’aucun organe compatible n’a été trouvé à temps. Au Québec, La loi ne permet en effet de prélever des organes que sur les corps des gens qui ont signé un formulaire à cet effet. Or, tous les jours, on enterre des gens qui n’ont pas signé cette autorisation, par oubli, par ignorance, par insouciance. Ne vaudrait-il pas mieux changer la loi et autoriser les médecins à prélever tous les organes sains sur les personnes qui décèdent? Imaginez le nombre de vies qui seraient ainsi sauvées! Le droit à la vie des gens ne compte-t-il pas davantage que les scrupules des familles? Ghislain devrait-il accepter la demande de cette femme?
Nous savons tous que le don suscite la controverse. D’ailleurs, tous les pays ne possèdent pas la même politique pour le don d’organes. En France par exemple, toute personne qui décède se voit prélever ses organes, à moins de s’y être opposé durant son vivant. Au Québec, seules les personnes qui ont signé leur accord pour le prélèvement de leurs organes peuvent faire un don. Ghislain, un député du Québec, est confronté à ce problème. Une femme lui demande de parrainer un projet de loi qui vise à changer le règlement, permettant ainsi de prélever les organes sur toute personne qui décède. Ghislain est donc confronté à un dilemme. Faut-il privilégier le droit à la vie et acquiescer à la demande de la femme ou bien le droit à l’intégrité physique en refusant la demande? Pour l’aider dans ce choix, deux théories seront utilisées, soit la morale du devoir de Kant et l’utilitarisme. Une solution sera proposée à la fin du développement.
La morale du philosophe Kant met en lumière la loi morale qui est dans chaque être humain. Il soutient que cette loi universelle est présente dès notre naissance. Pour faire le bien, il s’agit donc de se conformer à