problématique emploi-famille
Au cours des années, la course contre la montre semble s’être accentuée et la préoccupation pour le manque de temps de fait davantage ressentir. Bon nombre de personne travail de longues heures par semaine, cela impute sur le temps passé en famille. Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans un contexte où les pères et mères manifestent la difficulté de conciliation emploi-famille.
Relation entre emploi et famille et son évolution
Le profil de la population active québécoise a grandement changé au cours des récentes décennies. Pensons d’abord à l’entrée massive des femmes sur le marché du travail, mouvement qui s’est accéléré surtout à partir des années 60. La nouvelle main-d’œuvre compte également plus de familles à deux revenus, plus d’hommes assumant directement des responsabilités familiales, plus de familles monoparentales, et davantage de travailleurs et travailleuses devant prodiguer des soins à des parents âgés ou à des personnes handicapées. De plus, surtout au cours des années 70, les syndicats ont contribué considérablement à l’implantation, au sein des entreprises, de régimes de protection des employés et de leur famille. Mentionnons entre autres, les soins de santé, les régimes de prestations d’invalidité, d’assurance vie et accident, de retraite, etc. Notons aussi l’effritement de la famille et des solidarités traditionnelles. Les grands-parents, les oncles et les tantes ne jouent plus le rôle qui leur était traditionnellement dévolu. Leur solidarité devient plutôt accessoire. Par contre, le rôle des conjoints au sein de cette famille moderne se modifie constamment. Un nouveau partage des rôles se dessine progressivement entre les hommes et les femmes, tandis que les modèles familiaux se diversifient.
Par ailleurs, trois stades historiques différents traduisent l’évolution de la relation entre les structures familiales et les structures d’emploi. Premièrement, celle de