Par définition, l’intimité est la partie de soi que l’on veut cacher et ce qui m’a particulièrement interpellé tout au long de ce stage, c’est le respect de l’intimité des personnes à l’intérieur d’une collectivité. En effet, nécessairement, le professionnel œuvrant pour ces dernières sera obligé à un moment donné de franchir les barrières de l’intime. Comme nous l’indique la charte des personnes handicapées, elle a droit au respect de son intégrité, de sa dignité, de sa vie privée et de son intimité. En effet, c’est une personne avec son histoire, des désirs, des sentiments et des émotions, il est donc essentiel de rechercher son accord avant toute décision la concernant.
Le moniteur éducateur est un animateur de la vie quotidienne et donc une de ses fonctions dans ce type d’institution est de participé à l’accompagnement des toilettes, douches ce qui correspond à une intrusion dans l’intimité physique des personnes.
Lors de ma première période de stage, ma référente n’a pas souhaité que je participe aux soins d’hygiène pour préserver l’intimité des résidents et afin qu’ils apprennent à me connaître. Cependant, lors de la seconde période j’y ai contribué pour parfaire mon apprentissage et mon accompagnement. Ce qui ne m’a pas semblé difficile en soi mais plutôt le sentiment d’entrer dans la vie privée de la personne.
La question que je me pose alors, c’est de savoir comment nous accompagnant, pouvons-nous respecter totalement cette notion d’intimité lorsque la vie en collectivité et le travail qui nous incombe nous oblige à entrer dans ce que la personne à de plus personnel : son