Promettre est-ce renoncer à sa liberté?
On est toujours libre de faire ou non une promesse. Ne pas dire que l’on peut promettre et ne pas respecter sa promesse, car une promesse c’est un engagement qui doit être respecté, dire qu’on va peut-être faire quelque chose mais ce n’est pas sûr, ce n’est pas faire une promesse.
Analyser « renoncer à sa liberté », Voir le paradoxe de renoncer librement à sa propre liberté Analyse conceptuelle de « Liberté » :
1° Libre arbitre. Capacité de choisir comme on en a envie.
2° Liberté de spontanéité. Agir sans être contraint par une force extérieure.
3°Liberté du sage. Agir de façon raisonnable sans être contraint par des forces intérieures comme des pulsions ou des passions.
Plan possible :
Oui (Promettre c’est contraindre sa liberté future, donner des exemples de promesses aux autres ou à soi-même) Nietzsche, généalogie de la morale, les mœurs sont des règles éducatives qui ont pour but de restreindre la liberté individuelle afin que les êtres humains deviennent prévisibles, s’organisent en société, et soient ainsi capables de promettre.
Non (Kant et Rousseau) : être libre c’est s’imposer à soi-même sa propre loi
Non (Sartre) : pas de vraie liberté sans engagement, sans faire un choix qui détermine notre vie dans une certaine direction (authentique) ; faire ce qu’on a envie quand on veut n’est pas être libre mais être soumis aux contraintes de nos pulsions, passions, aux règles de la société. Être libre, c’est promettre à soi-même et aux autres de vivre une vie pleine et authentique. Pour Sartre, mon existence possède une dimension sociale. Il est inévitable qu’il y ait un conflit des libertés, mais l’engagement social peut atténuer ce conflit en vue de transformer la réalité pour une meilleure solidarité entre les différentes libertés ; la liberté est en situation mais ne dépend pas de la