Les poèmes romantiques du 19ème siècle évoquent un peu tous les mêmes thèmes. Le désespoir, la nature état d'âme, l'amour, sont des thèmes fréquents. C'est le cas dans ce recueil de poèmes « Romances sans paroles » de Paul Verlaine, paru en 1874. En effet, il évoque dans différents poèmes le spleen, la nature, les femmes qu'il à aimées,...
J'ai donc choisi dans ce recueil certains de mes poèmes préférés qui respectent ces thèmes.

J'ai choisis ce premier poème "Il pleure dans mon cœur" car il met l'accent sur la tristesse intense que ressent le poète. Ici, la pluie est évoquée par les assonances en "eu" et par les allitérations de consonnes liquides "e" et "l". Il est intéressant de noter aussi que Verlaine se souvient de son ami Rimbaud, qu'il cite en exergue. Il y a aussi un aspect autobiographique car il évoque la mélancolie avec l'emploi récurant de l'adjectif "mon". On peut parler dans ce poème d'harmonie imitative, puisqu'il compare les pleurs à la pluie, le temps est en adéquation avec ses émotions et "le chant de la pluie" semble en écho avec la peine qui le submerge. Le poète emploie aussi beaucoup le "!" et le "?" pour souligner l'intensité de ses émotions et de son questionnement. Il s'interroge sur cette "langueur", cette nostalgie qui pourrait se traduire en anglais par "spleen". Lisez donc, à la suite, "Spleen" qui insiste dès le premier distique sur la sensation visuelle : ce sont les couleurs qui prédomine comme dans un tableau "rouge, noir, bleu, vertes", le poète fait une sorte de déclaration d'amour à la nature, au végétal dans son ensemble. Il passe du ciel à la mer en passant par la terre et ses arbustes le "houx" et le "buis". Toujours sur le même thème de la mélancolie, ce poème sans titre, dans le premier vert, annonce la "couleur" : "Ô triste, triste était mon âme", mais le poète sait désormais que c'est à cause d'une femme. Cependant le poète laisse planer le mystère sur l'identité de cette femme dont la fuite à engendré son