Préface (sans conclusion) sur anthologie pôétique
L'amour, souvent vu dans les poèmes comme une attirance charnelle envers un autre humain ; mais elle s'artticule aussi autour de l'expression de sentiments envers la race humaine, un pays ou bien d'un engagement dont les principales sources d'énergies viennent de cette amour. Cette passion a pour but, pour les lecteurs, de faire passer un message bien précis sur un sujet dont l'auteur s'y attache énormément.
Nous pouvons voir ceci avec ce premier texte : « Liberté » de Paul Eluard (1895-1952), mettant en valeur son amour « pure » de la liberté, grâce à l'abondance de son vocabulaire d'objet. Ceci est vu dès la première strophe : « sur mes cahiers d'écolier sur mon pupitre et les arbres sur le sable sur la neige ». Dans un second poème du même auteur (1895- 1952), Les Yeux fertiles (1936), l'amour charnelle est ici ressentie pour une femme qui d'après lui est la fondatrice du monde : « Femme tu mets au monde un corps toujours pareil ». Un autre exemple qui ressemble à ce dernier est celui de Guillaume Apollinaire (1880-1918), Poèmes à Lou, où il parle de la beauté et l'amour qu'il éprouve pour cette femme : « Tendres yeux éclatés de l'amante infidèle ».
L'Invitation au voyage (1867), de Beaudelaire (1821-1867), est un exemple très fin du genre idéaliste (le spleen), où l'amour ici est idéalisée, les meubles et les objets aussi : « Des meubles luisant Polis par les ans, » ligne 15. « Afrique mon Afrique », venant du poème « Afrique » d'artiste inconnue, dédié à sa mère, cette auteur exprime une certaine haine envers une population (population blanche qui soumissait la population noire) mais aussi un amour de l'inconnue, « je ne t'ai jamais connue » dont il en parle comme s'il il y vivait : « Ton beau sang noir à travers les champs répandu ».
Souvent les auteurs de poème d'engagement