Alexandre BALON
Groupe B3

DOSSIER : LES PSYCHOSES DE L'ADULTE

Après avoir terminé la lecture de l'ouvrage "Les psychoses de l'adulte", de G.Gimenez et JL.Pedinielli, plusieurs questions et remarques se sont imposées. J'ai alors choisis de parler dans ce dossier de la phase d'entrée dans la psychose, de ses caractéristiques, ainsi que de sa relation avec les drogues. Je me suis pour cela aidé d'articles trouvés sur des sites fiables d'Internet, de livres (principalement de Freud) ainsi que de certains films.

Tout d'abord, je me suis arrêté sur un passage du livre où Freud nous présente le "Schéma de l'entrée dans la psychose", affirmant que la psychose est déclenchée à la venue d'un élément, d'un évènement "intolérable" pour le sujet. C'est la frustration. Viennent ensuite le déni et le rejet de l'élément intolérable, la reconstruction d'une nouvelle réalité puis le conflit avec le retour du fragment de la réalité rejetée.
La phase de frustration dont nous parle Freud m'a laissé perplexe sur un point : Pourquoi certaines personnes tombent dans la psychose à la venue d'un évènement intolérable alors que d'autres peuvent en venir au suicide (acte qui marque pleinement la difficulté du sujet à surmonter la réalité actuelle puisqu'il préfère mourrir que de devoir l'affronter) sans pour autant rentrer dans la psychose. J'ai alors pensé que certains individus étaient plus ou moins enclins à déclencher une psychose, de part leur fragilité psychologique ou l'échec d'une étape essentielle au cours du développement libidinal.
Après quelques recherches, j'ai trouvé un passage interessant du livre "Vivre avec des hauts et des bas", du docteur Christian Gay et Jean-Alain Génermont qui tiennent le discours suivant : "Il y a 20 ans, on parlait d'une transmission génétique, aujourd'hui on parle de susceptibilité ou de vulnérabilité génétique. Dans le cas de la psychose maniaco-dépréssive, on estime le risque de la déclencher entre 1% et 2% pour l'ensemble de la