Le Budget
De
l’Etat

I) LES DEPENSES
II) LES RECETTES
A°) LES RECETTES FISCALES
B°)LES IMPOTS DIRECTES
C°) LES IMPOTS INDIRECTES
III) LES DETTES

Le budget de l’État apportera, ces trois prochaines années, une contribution essentielle à l’effort de redressement de nos finances publiques. C’est en poursuivant cet objectif que le Gouvernement a élaboré la programmation des dépenses de l’État pour 2011, 2012 et 2013, la première année de cette programmation constituant le volet « dépenses » du projet de loi de finances pour 2011. La loi des finances est effectivement décidé par le Gouvernement mais celle-ci est voté par le Parlement. Grâce a la nouvelle loi des finances le « pouvoir d’achat » de l’Etat connaitra une baisse dès 2011.Les documents budgétaires annexés au projet de loi de finances pour 2011 préciseront, pour chaque mission, la stratégie, la répartition des crédits et les réformes mises en œuvre.
A quoi devra faire face l’Etat pour son budget 2011?
Dans un premier temps nous allons parler des dépenses de l’Etat, puis de ces recettes et également de ses dettes.

I) LES DEPENSES.

II) LES RECETTES.
L’État tire l’essentiel de ses ressources des recettes fiscales (près de 90% du total des recettes hors emprunt), constituées d’impôts - directs ou indirects - prélevés à la fois sur les citoyens et les entreprises.

A) les recettes fiscales
Dans le projet de loi de finances pour 2011, les recettes fiscales nettes de l’État s’élèvent à 254,4 milliards d’euros.
Les recettes sont ici dites « nettes » (et non « brutes ») parce que l’on en soustrait les remboursements et dégrèvements. Le dégrèvement correspond à la suppression ou à l’atténuation de l’impôt, prononcée ou accordée par la voie contentieuse (décharge ou réduction), par la remise ou la modération, ou encore d’office (si la loi l’a prévu ou pour réparer spontanément une erreur). Par rapport aux autres pays de l’Union européenne, les recettes fiscales de l’État pèsent peu en