R. Sebond écrit une œuvre : « Théologie naturelle » que le père de Montaigne lui demande de traduire et d'en faire l'éloge mais retournement de Montaigne. Finalement le chapitre propose des thèses opposées à Sebond. Ce dernier démontre rationnellement l'existence de dieu alors que pour Montaigne la raison de l'Homme est démunie et incapable d'un travail autonome, fiable. Peu de temps avant ce passage Montaigne nous dit qu'il faut se défier science, mettre à distance la religion. Montaigne arrive à une remise en cause de la supériorité de l'Homme. Sebond place tout en haut de la pyramide : l'Homme. C'est alors que s'ouvre l'extrait étudié, le projet de Montaigne est de nous montrer de façon très concrète à quel point notre raison est impuissante face à nos sens.

Quelle réflexion sur la connaissance humaine Montaigne nous livre – t – il dans ce texte ?

I] L’homme trompé par le sens de la vue
1) L'exemple du vertige
a) la cage L1 à L7
b) la poutre L7 a L10
On remarque que Montaigne a toujours le souci d'inspiré sa pensée dans du concret. Ce texte témoigne de son goût pour l'exemple. D'abord exemples hypothétiques puis concrets.
« Qu'on loge » l.1 = subjonctif d'hypothèse repris par la poutre « qu'on jette » l.7 .M crée une expérience amusante, cocasse. Choix extrême = philosophe qui est un représentant de la pensée même, doué de sa raison et a toutes les armes de la raison pour lutter contre l'imagination. Notre Dame = lieu religieux, Montaigne de façon irrévérencieuse se pique à faire des expériences plus haut plus connue. « raison évidente » l.2 = ironie qui annonce à quel point cette raison du philosophe va être déroutée par l'imagination : pouvoir de l'imagination exprimés par deux verbes très forts « épouvante » l.4 qui envoie a un sentiment « transisse » l. 5 qui envoie a une sensation, ce qui nous rappelle à quel point la dimension corporelle est toujours très importante pour Montaigne.
L'exemple de la poutre l.7 : Montaigne envisage ici une 2ieme