Le XVIe siècle est marqué par l'un des poètes les plus importants de cette époque, soit Pierre de Ronsard ( né en septembre 1524 et décédé en décembre 1585) qui s'est fait remarqué parmi d'autres œuvres qui lui ont valu son succès, dont, Les Amours de Cassandre, Les Amours de Marie et De ses cheveux la rousoïante Aurore. L'analyse qui suit portera sur un des poèmes que ce dernier a composés qui s'intitule '' Quand vous serez bien vieille... '' tiré de l'œuvre des sonnets pour Hélène publiée en 1578. Dans cette dissection, il sera question d'aborder trois thèmes importants qui sont les suivants; la vieillesse, le temps et finalement la mort. Le premier et le onzième vers font appel à la vieillesse de Hélène. Dans ce vers : « Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle » (v.1), Ronsard insiste beaucoup sur la vieillesse de sa bien-aimée en utilisant l’adverbe intensif « bien ». Puis, dans ce vers-ci : « Vous serez au foyer une vieille accroupie » (v.11), le rédacteur n’hésite pas à être cruel dans son propos. En effet, au lieu de dire tout simplement « Vous serez au foyer une vieille assise », le poète exagère de façon hyperbolique en ajoutant l’adjectif « accroupie» qui veut sans aucun doute signifier que Hélène sera plus tard une très vieille femme riche, seule et triste sans aucune présence avec quiconque sauf bien sûr, ses servantes. « Accroupie » signifie aussi que sa dulcinée aura plusieurs plis, la peau ridée et sera replié sur elle-même. En somme, Hélène n’a pas une image très louangeuse d’elle-même.

Dans ce poème, on retrouve quatre temps de verbes qui montrent bien l’évolution du temps. Effectivement, l’auteur de ce sonnet voyage dans le temps en se servant du futur simple, du participe présent, de l’imparfait et puis de l’impératif présent. L’écrivain se projette dans le futur en utilisant les verbes suivants qui ont une même consonne au début des verbes qui est donc une allitération en [s], sauf évidemment le deuxième, et en [r] : «