QUESTION DE CORPUS
Nous allons étudier quatre textes présents au sein de ce corpus, le poème Les Regrets de Joachim Du Bellay écrit en 1558, la pièce de théâtre Le Misanthrope de Molière écrit en 1666, un chapitre des Caractères de Jean de la Bruyère écrit en 1688 et un extrait du roman A la recherche du temps perdu de Marcel Proust écrit en 1922. Ces quatre textes présentent un thème commun, celui de la sincérité. Nous verrons ce qui est critiqué dans ces trois textes et relèverons les différents procédés argumentatifs.
Du Bellay va nous montrer comment les courtisant peuvent être hypocrite devant leur roi. Dans le texte de Molière, Alceste va être contre tous ceux qui vont être gentil, poli avec tout le monde qu’il soit bon ou mauvais. La Bruyère va critiquer l’arrogance avec Théodecte qui va toujours vouloir se faire remarquer et être le centre de l’attention. Et enfin, Proust va mettre en scène le duc et la duchesse de Guermantes qui vont accorder plus d’importance a un retard et a une paire de chaussure qu’à la mort d’un ami. Donc tous les textes vont critiquer l’hypocrisie des gens.
Nous voyons que malgré leur critique commune ces quatre textes se servent de procédé argumentatif différent. Dans le texte de Du Bellay et le texte de La Bruyère, ils vont comparer les courtisans à des singes et la voix de Théodecte au tonnerre. Nous aurons aussi une anaphore aux lignes 5, 6 et 9 avec « si » dans le texte de Du Bellay et une accumulation a la ligne 10, « il mange, il boit, il conte, il plaisante » dans le texte de La Bruyère, elle vont permettre de montrer encore plus le comment ils sont. Dans les textes de Molière et de Proust nous pourront voir deux points de vue différents grâce à un dialogue. Dans le texte de Molière, Alceste va dire qu’il faut toujours être sincère et ne pas être poli avec les gens que l’on n’aime pas, «je veux que l’on soit homme … sous de vain compliments. » ligne 35-39 alors que Philinte lui pense qu’il faut quand même