Question de synthèse sur la poésie
Chant I et publié en 1674 ; « Réponse à un acte d’accusation », poème inclus dans le recueil Les Contemplations, livre I, VII et publié en 1856 ; « Art poétique » de Verlaine, inclus dans Jadis et Naguère et publié en 1884 ; deux extraits du recueil Cinq grandes odes, appartenant au poèmes I « Les Muses » et IV « La Muse qui est la Grâce » publiés entre 1904 et 1908 ; et « Pour faire un poème dadaïste » de Tristan Tzara, inclus dans le recueil Sept Manifestes Dada, publié en 1924. Ces arts poétiques essaient de concrétiser les règles d’écriture lyrique de cinq grands poètes français qui embrassent depuis le XVIIème siècle jusqu’au XXème siècle. Il s’agit ainsi de comprendre quelles sont les différentes conceptions de la poésie pour chacun de ces poètes. Pour cela on étudiera ces conceptions de façon chronologique, pour ensuite montrer certaines oppositions entre celles-cis. On trouve trois conceptions notables dans ce corpus :
Tout d’abord on a Boileau, poète du XVIIéme siècle qui défend une poésie qui respecte les règles du classicisme. Il définit la langue comme « sacrée » (l. 10) et donne une grande importance à la grammaire, à la bonne utilisation de la langue : « Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain » (l. 15-16).
Ensuite Victor Hugo et Verlaine, poètes du XIXéme siècle, défendent une poésie plus libre dans le fond. En effet, Hugo se révolte contre l’Académie Française qui lui reproche de ne pas suivre les règles, et la dénomme comme « aïeule et douairière » (l. 22) et contre ce qu’elle établie : « Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. » (l. 25-26) Verlaine reste plus classique mais défend des idées innovatrices comme la musicalité du poème : « De la