QU’EST-CE QUE L’INCIPIT DE LA FORTUNE DES ROUGON REVELE SUR L’ŒUVRE ?
L'incipit de ce roman semble vouloir être naturaliste, il fut écrit au XIXe siècle, par Emile Zola et évoque un cimetière désaffecté, l'aire Saint-Mittre.
Zola dans cet incipit donne aux lecteurs une vision réaliste avec une réalité qui passe par la nomination de lieux géographiques, que l'on peut localiser comme « la route de Nice ». De plus, Zola donne un nom propre à cette ville, Plassans, et donc il lui donne une identité. Concernant sa géographie, Zola situe cette ville en Provence. Il situe également la ville à une époque précise, « 1851 », et évoque les « vieux » de Plassans, qui contribuent à donner une identité à cette ville et à l'ancrer dans une période historique précise. Pour traiter le sujet de l’incipit et savoir ce qu’il va nous révéler, nous baserons notre étude sur : l’espace clos, un espace qui est aussi marqué par la mort et la végétation du cimetière qui sont les principaux « acteurs » de cet incipit, mais qui annonce aussi dans le non-dit l’histoire de toute une famille.
I . Un espace clos : le cimetière, l’aire Saint-Mittre.
Saint-Mittre est découpé comme un cadastre de notaire par le premier paragraphe. Parce qu’en premier lieu : il y a la description de Plassans qui ouvre La Fortune des Rougon.
« Ainsi fermée de trois côtés, l’aire est comme une place qui ne conduit nulle part et que les promeneurs seuls traversent. »
C’est une impasse, un cul-de-sac verrouillé : une route, qui ferme. Un terrain vague qu’on traverse.
Avec la description si précise de Saint-Mittre qui représente ici l’espace clos on peut voir que la mort nourrit la vie. Nous avons également le sentiment qu’aucune vie n’est possible. « La terre, que l’on gorgeait de cadavres depuis plus d’un siècle suait la mort… »
Ce lieu clos peut apparaitre comme fantastique et aussi comme un paradis coupé de la