Résumé de l'affaire dreyfus
Derrière lui, sous une bannière maçonnique, Jules Guesde et Jean Jaurès, chefs de file de l'extrême gauche, sont également assimilés à des ennemis de la France liés à un complot international.Mais en 1896, le colonel Picquart (chef du contre-espionnage) découvre le véritable espion : le commandant Esterhazy. Celui-ci est jugé mais acquitté par la cour martiale sous les applaudissements des nationalistes (qui veulent avant tout protéger le prestige de l'armée et de la Nation). Émile Zola publie alors le célèbre « j'accuse » à la une du journal l'Aurore en janvier …afficher plus de contenu…
Les juifs sont ainsi représentés avec un air fourbe, un nez crochu etc. Les thématiques de la traîtrise, de l’appât du gain ou encore du complot judéo-maçonnique sont mis en image et fondent la culpabilité de Dreyfus. Les campagnes de presse sont souvent très violentes, dans les mots et dans les images, à l'instar de celle contre Zola après la publication de « j'accuse ». La caricature est donc adaptée à un large public, pas forcément instruit ou alphabétisé, dans la mesure où elle permet de faire passer un message simple/simplifié de manière directe. Plus tard, les photos rempliront en partie cette fonction (cf le « choc des photos » de Paris