Ravensbruck
Elle rend service à de jeunes hollandais qui veulent rejoindre l'Angleterre pour combattre et à d'autres qui fuient les persécutions raciales. Puis, elle étend ses activités de résistance au rapatriement des pilotes alliés.
♦ Simone Souloumiac, résistante du réseau la charrette.
La même année, elle entre dans le RESEAU CHARETTE. Elle est chargée d’acheminer les armes et les explosifs parachutés par le SOE (Special Operations Executive) de Londres pour la Résistance. L’une des activités du réseau consiste à faire sauter les voies ferrées et le matériel roulant. Sous les traits d’une jeune voyageuse « innocente », Simone participe au transport des armes, à leur stockage et à leur distribution.
• Annie de Montfort (1897-1944), résistante et écrivain français
Annie de Montfort s’engage dans la Résistance avec son mari Henri de Montfort, alors directeur des services de l’Institut de France, qui crée La France Continue. La France Continue est un journal clandestin de la Résistance dont treize numéros paraissent entre juin 1941 et février 1942. À Ravensbrück, Annie de Montfort participe à la mise en place de structures de résistance[9]. Les instigatrices de ce mouvement mènent une action d’éducation : « plusieurs déportées se préoccupent du retour de leurs camarades. Conscientes des difficultés immenses auxquelles allaient se heurter des femmes qui avaient tant souffert, Émilie Tillion, Yvonne Le Roux, Annie de Montfort, Marie Talet pour ne citer que quelques-unes, décident de former