Ray bradbury
Je vais aussi te montrer que ce livre écrit à l'aube des années 50 est un livre visionnaire.
451 Fahrenheit est le degré au quel le papier s'enflamme et se consume ( +-232 degrés Celsius).
Dans un futur plus ou moins lointain, le pompier Montag est chargé de brûler les maisons qui contiennent des livres. Au cours du roman,Guy Montag aura l'occasion d'entendre trois théories très différentes à propos de la littérature : il y a celle de Beatty, son chef, qui voit dans la littérature le pire des maux humains ; Faber, le vieux professeur, qui culpabilise d'avoir renoncé trop tôt ; et Granger, l'homme devenu livre.
La plupart des personnages de ce livre sont enfermés dans la vision du monde d'une société monotone, mais quelques-uns s'efforcent de vivre contre ce mode de vie. Clarisse McClellan fait partit de ce type de personne qui se bat contre l'uniformité, tandis que, Mildred, la femme de Montag est completement endoctriné par la télévision.
D'un côté, il y a ceux qui ne vivent que pour un bonheur facile où, par le moyen d'émissions de télévision divertissantes projetées sur les écrans que sont devenus les murs des pièces des maisons, on abruti les gens en endormant leur esprit.
Et de l'autre, il y a ceux qui pensent que la lecture est le véritable moyen d'aboutir à une connaissance substantielle des choses.
Bradbury critique ainsi la télévision. Il explique par l'absurde d'une société pro-TV et anti-livres que l'endormissement provoqué par l'arrivée massive de ce média va détruire la connaissance
Beatty nous fais comprende (p.87) que la réflexion est une arme dangereuse. « Un livre est un fusil chargé dans la maison d'à côté. Brûlons-le. Déchargeons l'arme. Battons en brèche l'esprit humain. Qui sait qui pourrait être la cible de l'homme cultivé? Moi? Je ne le supporterai pas une minute. »
La plupart des