Red bull en france
La réflexion éco apparait chez les philosophes grecs qui étudient l’éco domestique et la gestion de la cité. Au Moyen-âge, la morale chrétienne inspire la pensée éco avec Saint Thomas d’Aquin, mais c’est surtout à partir du XVI que les courants de pensée apparaissent véritablement en éco. Entre le XVI et le XVIII, les mercantilistes rendent la pensée éco autonome mais ne constitue pas encore un courant éco structuré. En revanche au milieu du XVII, les physiocrates, avec François Quesnay, présentent une analyse globale sous la forme d’un circuit. A ce titre, ils sont considérés comme les précurseurs de la comptabilité nationale. A partir du XVIII, de véritables analyses théoriques se développent dont les idées se rapprochent suffisamment pour pouvoir être considérées comme appartenant à des écoles de pensée. L’ordre dans lequel sont apparus les grands économistes est significatif, chacun entretient avec certains de ses prédécesseurs des rapports placés sous la forme de la filiation ou de la rupture. Une véritable réflexion éco est née avec les mercantilistes et s’est épanouie avec les classiques.
Chapitre 1 : Du XVIème siècle jusqu’à la fin du XVIIIème.
Section 1 : Les mercantilistes
I. La puissance du souverain passe par l’enrichissement des marchands : Accroitre la richesse permet de faire payer plus d’impôts et donne ainsi plus de moyens à l’Etat, au souverain pour assurer sa puissance. Celle-ci dépend en effet de la quantité de métaux précieux disponibles pour régler les dépenses royales et constituer des réserves qui sont le premier garant de la puissance de l’Etat et la source du développement des affaires. L’Europe étant pauvre en mine d’or et d’argent, les mines d’Amérique étant monopolisées par l’Espagne, comment accroitre la richesse du souverain ? Il faut favoriser le commerce donc l’activité des marchands et surtout le commerce extérieur pour avoir une balance commerciale excédentaire