Regain jean giono
Giono ne peut poursuivre ses études que jusqu’à la classe de seconde. Embauché comme coursier dans une banque, il complète en autodidacte sa formation initiale, lisant entre autre Homère, Virgile, Stendhal et Flaubert.
En 1915, il est mobilisé et participe à des combats dont il raconte l’horreur et l’absurdité dans Le Grand Troupeau.
C’est après la guerre que Giono commence à écrire. Son premier roman, Naissance de l’Odyssée, influencé par la mythologie antique, contient déjà en germe le thème d’une nature à la fois exécrable et généreuse.
Giono atteint le succès, avec les trois romans de la « trilogie de Pan » : Colline (1928), Un de Baumugnes (1929) et Regain (1930). Son art de conteur s’inscrit là dans une prose riche de métaphores
"Voyageur immobile", il n'a jamais quitté sa ville natale, tout en parcourant les mondes imaginaires et sa Provence magnifiée, fabuleuse, mythologique.
Giono a mené une vie sans histoire, tout entière occupée à raconter des « contes de paysans », chargées d’un message idéologique puissant : celui d’une société où l’on apprendrait à vivre avec ce qui nous entoure.
Cependant, une lecture hâtive de l’œuvre un conduit certains critiques à dénoncer un roman de propagande visant à cautionner la politique de « retour à la terre » du régime de Vichy.
En 1954, il est élu à l'Académie Goncourt, reconnu