Le corpus est composé de trois poèmes, le premier est L'olive, Sonnet X (1550) De Du Bellay, le second est aussi un sonnet du recueil des vers de Monsieur de Marbeuf (1628). Puis le serpent qui danse du recueil les fleurs du mal (1857) de Baudelaire.
Nous allons nous attarder sur la question : Quel est le registre dominant de ces trois textes ?

Dans chacun de ces poèmes, c'est le registre lyrique qui est évoqué. En effet, les poèmes expriment des sentiments personnels en utilisant la premier personne du singulier, ce qui est en partie une caractéristique du registre lyrique : on trouve la présence de la première personne du singulier chez Du Bellay " Et toutefois, j'aime, j'adore et prise" (Vers7), et chez Marbeuf "Que j'eusse éteint éteint son feu de la mer de mes larmes" (Vers14) puis chez Baudelaire "Que j'aime voir, chère indolente" (Vers1)

De plus, chacun des poètes s'adresse à une femme en utilisant le champ lexical de l'amour souvent associé au champ lexical de la souffrance, cela est évoqué dans le texte de Marbeuf, il compare la mer tourmenté à l'amour et ses dangers "car la mer et l'amour ne sont point sans orage"(Vers4), c'est une métaphore. Aussi, il parle à une personne en utilisant "Ton", on suppose qu'il s'adresse à Philis "Ton amour qui me brûle est si fort douloureux" (Vers13). De même chez Du Bellay, il associe l'amour et la souffrance "Amour la flamme autour du coeur éprise, ces yeux le trait qui me transperce l'âme" (vers3-4). Dans ce poème, il s'adresse à "Madame". Lui Baudelaire, décrit la beauté féminine grâce au vocabulaire de l'affectivité : "de ton corps si beau" "A te voir marcher en cadence" , on peut ajouter que Baudelaire s'attarde beaucoup sur le champ lexical du corps. Mais on retrouve plutôt le plaisir associé au danger car il décrit son amour, son ivresse mais aussi la tentation de cette femme qui elle est présentée comme "chère indolente". Cette association entre l'amour et la tentation est justifiée par le titre " Le