Les registres littéraires Absurde : propos déroutants par leur absence de logique et leur caractère imprévisible. Apologie : discours qui cherche à défendre, à justifier, louer une personne ou une doctrine ; v. éloge. justification, défense, panégyrique. Ex. L'Apologie de Socrate. Badinage : plaisanterie légère, enjouée, moins dure que l’ironie, plus superficielle que le comique. Exemple, les poèmes de Marot. Burlesque : comique qui naît du contraste. Ton vulgaire pour aborder des sujets nobles (au contraire du style héroï-comique). Comique parodique : imitation moqueuse de quelqu’un ou de ce qui pourrait être dit sérieusement. Controverse : discussion (initialement sur une question religieuse) ; v. dispute, critique, polémique. Diatribe : écrit ou discours d’une éloquence violente et injurieuse ; v. réquisitoire, charge. Critique : qui lance une attaque, on dit aussi polémique. Quand le texte est très violemment agressif, on parle de pamphlet. Dérision : Tourner quelqu'un ou quelque chose en ridicule ; moquerie comique que l'on confond souvent avec l'ironie. Didactique : texte qui se donne pour but d’enseigner, de façon agréable. Insistance sur la méthode. Dithyrambe : Louange enthousiaste et exagérée ; v. flatterie, flagornerie, glorification, exaltation. Dogmatique : ton de celui qui se targue de posséder la vérité, sans esprit critique ; v. péremptoire. Dramatique : Tout ce qui a un rapport avec l'action (drama signifie au départ : action, donc théâtre ; dramaturge = auteur de pièces de théâtre). Les procédés dramatiques sont des procédés théâtraux, c'est-à-dire des procédés qui influent sur l'action dans une pièce ou un roman (coups de théâtre ; suspens ; quiproquo). Quand il s'agit d'une tonalité, le tragique désigne un registre passionnant, poignant, émouvant, terrible, voire tragique. Elégie : (action de « dire hélas ») ; registre mélancolique, plaintif. Expression du regret. Emphase