Remords posthume commentaire
a) L'omniprésence de la mort
Le champ lexical de la mort présent tout au long du poème( mort, tombeau, fosse, empêchera ton cœur de battre) prouve que la mort un de ses thèmes récurrents.
Ici, la mort décrite est plutôt une mort physique avec les parties du corps dans la seconde strophe (flancs, cœur, poitrine, pieds) et le « ver qui ronge la peau du cadavre ».
On trouve dans la première strophe le champ lexical des constructions (monument, alcôve, manoir, caveau, fosse creuse) qui donne de l'importance à la mort comme avec le monument de marbre noir désignant le tombeau.
b) les relations du poète avec la mort
Le poète donne, dès le premier vers, un aspect vivant à la mort en écrivant « dormir » alors qu'il aurait pu utiliser pourrir ou un autre mot désignant un peu plus la mort. Dans la deuxième strophe, les expressions associées aux parties du corps donnent l'impression qu'il n'est pas encore mort (« empêchera tes pieds de courir ») et que l'individu a été enterré vivant. Cet aspect vivant donnerais à la mort la capacité d'écoute et de compréhension des sentiments du poète avec l'image du tombeau pour la mort( v.9-10) puis celle de la langue en parlant directement à la dernière strophe, toujours par l'intermédiaire du tombeau.
2- La femme, objet de vengeance
a) La femme dans le poème
On voit que le poète parle à quelqu'un qui lui est proche avec une forme dialoguée « mon », « toi », « tu » et en utilisant un possessif pour désigner la personne à qui il parle
« ma belle ténébreuse ». Dans cette expression, on peut supposer que la femme à qui il parle est attirante mais mystérieuse et dans le cadre du poème, « ténébreuse » semble péjoratif. On apprend à la fin du poème que cette personne est une courtisane imparfaite.
La confidence du poète est envers la mort et non envers cette femme qui lui est pourtant proche, cela montre qu'il s'est séparé d'elle.
b) la vengeance du poète
Ici, le poète est comme un prophète