Reseaux et flux en europe
I) Métropolisation et réseaux urbains en Europe
Un des continents les plus urbanisés Taux d’urbanisation : 80%. Mais, cela ne profite pas à toutes les villes : la population se concentre de plus en plus dans les métropoles
1) L’impact de la métropolisation à l’échelle locale et régionale Métropolisation : concentration de la population et des activités dans les métropoles
EX : Dublin est une métropole document 1 p 144 Certaines villes concentrent population, activités et donc richesse, en raison de leurs fonctions de commandement politiques (siège du gouvernement), économiques (quartier des affaires) et culturelles (universités, musées) et de leurs infrastructures (port, aéroport…) Elles ont un pouvoir d’attraction et de rayonnement des (flux d’hommes, marchandises, capitaux, informations) sur un espace (aire d’influence)
> Conséquences A l’échelle locale = dans les métropoles : périurbanisation et ségrégation socio-spatiale
A l’échelle régionale
Les services (ex : poste, hôpital) se concentrent dans les métropoles au détriment des plus petites villes. Cela accentue les inégalités : ce sont les population les plus fragiles qui sont pénalisées (personnes âgées qui habitent en zone rurale et n’ont pas de voiture). L’équité territoriale (configuration géographique qui assurerait à tous les mêmes conditions d’accès aux services publics, à l’emploi…) n’est pas respectée.
2) A l’échelle nationale, les métropoles s’inscrivent dans des réseaux urbains
P 150 Réseau urbain français et allemand
> Réseaux monocentriques EX : France, Grèce, Autriche … dominés par une métropole très puissante qui a empêché les autres de se développer Raison historique : centralisation Avantage : disposer d’une métropole à rayonnement mondial ou européen Inconvénient : équité territoriale non respectée, car les services rares sont situés dans la métropole la plus puissante > Réseaux polycentriques EX : Allemagne, Italie, Suisse…