Certaines bactéries initialement sensibles à un antibiotique peuvent acquérir une résistance à celui-ci suite à une mutation. On observe une recrudescence d'infections causées par des résistances aux antibiotiques.
L'augmentation de la résistance bactérienne est liée à différents facteurs mis en évidence dans ces documents.
Le document 1, composé d'un graphique et d'une carte, montre l'effet des antibiotiques sur la résistance des pneumocoques. Celui-ci met en évidence le fait que plus le nombre d'antibiotiques consommé est important plus la résistance des pneumocoques est grande. Par exemple, la France est le pays qui consomme le plus d 'antibiotiques (34 doses journalières d'antibiotiques pour 1000 personnes) mais est aussi le pays où la résistance des pneumocoques aux antibiotiques est la plus grande (>50%).
Le document 2, un graphique, montre l'évolution de la sensibilité des bactéries par rapport au temps. On remarque que la sensibilité des bactéries aux antibiotiques diminue avec le temps (de 98% à 85% pour le Ciprofloxacine).
Le document 3 (une notice d'antibiotique), montre différents facteurs influant sur la résistance des antibiotiques: l'usage abusif (comme pour le doc.1) mais aussi si l'utilisateur ne respecte pas les moments de prise ainsi que la durée du traitement.
Les résultats du document 5 (un schéma et un tableau), mettent tout d'abord en évidence le fait que l'hypothèse darwinienne était la bonne, selon laquelle les mutations surviennent de manière aléatoire, ce qui est démontré dans ces résultats. En conséquence, on peut donc affirmer que le nombre de colonies résistantes est due à des mutations aléatoires dans l'organisme de l'individu.