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Résumé du cours de philosophie du 16 mars 2017 : Le problème du plaisir
Pour Platon le plaisir pose problème. Cela se manifeste dans le fait qu’il se présente comme une fin en soi (hédonisme) et que l'on recherche le plaisir plutôt que ce qui nous fait du bien, alors qu'il n'est pas le bien et se révèle en maintes occasions nuisible.
Le bien a deux traits distinctifs liés intimement. Le premier, c'est sa nature même, qui est perfection, laquelle a la puissance causale d’être bénéfique.
Le second est une conséquence du premier: le bien est par définition la fin ; poursuivi par toutes …afficher plus de contenu…

En effet, le désir, par exemple la faim ou la soif, est produit par un vide du corps ; or le corps est incapable de viser ce qui pourrait le combler : cette visée ne peut lui venir que de la mémoire de ce qui l’a déjà comblé ; c’est pourquoi il faut l’intervention de l’âme pour qu’il y ait du désir, sinon le corps est seulement vide mais ne désire rien. Lorsqu’un animal éprouve un désir, il n’a pas nécessairement une anticipation du plaisir. C’est le cas seulement si l’animal a …afficher plus de contenu…

Un premier argument contre l’identification du plaisir et du bien est fourni par la thèse, adoptée au début du dialogue, selon laquelle le plaisir n’est pas la réplétion ou l’équilibre, mais le processus de réponse à la douleur, par exemple le fait de manger ou de boire, et non l’absence de faim ou de soif.
Ainsi, il n’est pas un état mais un devenir (une genesis, pas une ousia). Non seulement Platon montre que le plaisir n'est pas le bon, puisqu'il n'est pas fin ultime, mais il montre aussi inversement qu'il n'est pas non plus, de par sa nature propre, quelque chose de mauvais : bien plus, le plaisir est par