DEFINITION :
Le concept auquel nous nous référons diffère de la notion commune de qualité de vie apparemment exclusivement intuitif et idiosyncratique. Il accepte plusieurs définitions qui sont standardisées et explicites, mais qui sont multiples : les définitions varient selon les écoles et selon les objectifs de la mesure.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 1994) voit la qualité de vie comme " la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes. Il s’agit d’un large champ conceptuel, englobant de manière complexe la santé physique de la personne, son état psychologique, son niveau d’indépendance, ses relations sociales, ses croyances personnelles et sa relation avec les spécificités de son environnement. "
La qualité de vie peut également être définie par rapport aux besoins perçus par les individus. Quels sont ces besoins et ces désirs qu’il conviendrait d’interroger pour évaluer la qualité de vie ? Selon la conception, soutenue par Sonja Hunt et Stephen McKenna (Hunt et McKenna 1992) chaque situation pathologique interfère de façon particulière avec la capacité des individus à satisfaire leurs besoins. Si les besoins perçus sont satisfaits la qualité de vie est augmentée s’ils sont peu satisfaits la qualité de vie est diminuée. Le point clé est alors de comprendre l’importance des besoins perçus.

Pour M. EDLUND en 1993, il s'agit d'atteindre les buts personnels que l'on poursuit, de mener une vie normale et d'avoir une vie socialement utile. Définition qui se rapproche de celle de N. LEVAL, qui évoquait la qualité de vie en 1995 comme " inversement proportionnelle au degré de décalage entre les aspirations du sujet et son présent phénoménologique ".
" La qualité de vie est devenue un concept très populaire, invoqué tant par les habitants que les élus, les médias que les chercheurs ", écrit