Rien n'est plus dangereux qu'une idée, quand on n'a qu'une idée
« Rien n’est plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée. »
Dissertation.
C’est comme ça et pas autrement ; j’ai décidé, donc on doit m’obéir ; j’ai toujours raison ; tais-toi, tu as tort ; arrête de me contredire, ça risque de mal se terminer ; on fait ce que j’ai décidé de faire ; on me suit ; on m’acclame ; on ne tente aucune résistance ; « Avé César » ; « Heil Hitler » ; il me conteste, qu’il disparaisse ; la terre tourne ; je me battrai jusqu’au bout pour que justice soit rendue … Posséder une seule et unique idée peut être extrêmement dangereux, ou tout à fait bienfaisant. Cela peut créer des dictatures ainsi que des répressions, des altercations avec le reste du monde qui entraînent une mise au ban de la société, des politiques obscurantistes, voire même la mort pour avoir bravé l’interdit. Mais une bonne idée peut contribuer à l’évolution, permet d’être ambitieux pour réussir sa vie et n’est pas dangereuse lorsqu’elle est juste et bonne. Ce sont ici les différents points dont je vais traiter dans ma dissertation.
Les hommes ont toujours eu besoin d’être dirigés. Comme les moutons, ils ne peuvent vivre sans berger, sans fil rouge à suivre. Certains peuvent prétendre ne dépendre de personne et vivre comme bon leur semble, mais ils se fourvoient, car eux aussi sont pris dans la machine infernale appelée « pouvoir ». Peut-être sont-ils moins influencés car un train de vie élevé permet de se détacher des contraintes matérielles. Placés dans un environnement défavorable, où la misère enlève tout espoir dans le lendemain, ils seraient eux aussi réceptifs aux idées extrêmes. C’est l’instinct de survie. L’homme retourne à un état qu’on pourrait qualifier presque de bestial, son seul but étant de survivre, peu importe les moyens employés.
C’est ainsi qu’une idée peut avoir des conséquences dramatiques. Des personnes mal intentionnées, au caractère fort, manipulatrices et plus puissantes que la masse, sortent des