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L'Égypte
En Égypte ancienne, l’éducation des enfants divergeait bien évidemment selon leurs origines sociales et leur sexe1. Les fillettes participaient activement aux tâches domestiques et étaient, de ce fait, préparées dès leur plus jeune âge à devenir des épouses exemplaires capables de tenir une maison. Dans les campagnes, en l’absence de progéniture mâle ou à certaines occasions comme les semailles ou les moissons, les fillettes pouvaient également participer aux travaux des champs. Les enfants de sexe mâle, quelle que soit leur condition sociale, étaient appelés à embrasser la carrière de leur père, une orientation inéluctable pour les aînés de la famille.
Grèce antique
En Grèce, l’éducation des jeunes enfants relève des femmes et des pédagogues, généralement des esclaves, puis des maîtres, vers l’âge adulte et les valeurs de la Cité antique comme le théâtre, la guerre, le sport, la politique. Éducation idéale en apparence, elle alliait le développement physique des enfants à celle des arts (musique), des valeurs morales antiques de force et de vertu (militaire), et de l’intellect (poésie). Elle procurait le