Robert Capa
Connu comme l’un des fondateurs de l'agence Magnum, il a publié de nombreuses photos dans le magazine Life qui le qualifia de "meilleur photographe de guerre du monde".
Il est considéré comme le père des photoreporters.
On lui doit d’admirables images des grands conflits de son époque :
- La guerre d'Espagne, avec notamment la photographie du milicien frappé par une balle, qui le fera rentrer dans l’histoire de la photographie.
- La Seconde Guerre mondiale, avec ses photographies du débarquement qui sont les plus bouleversantes images de guerre jamais prises.
Personne n’avait, avant lui, photographié la guerre avec un tel mépris du danger, ni avec une telle compassion pour les combattants et surtout les populations civiles, victimes des conflits.
C’est toujours en photographiant la guerre d’Indochine, qu’il trouva la mort en sautant sur une mine.
Robert Capa a également réalisé des reportages étonnants sur les pélerinages de Lisieux en 1934 ou 1935, ou le Tour de France de 1939, ainsi que des portraits d’artistes. Ses débuts de photoreporter
En 1931, âgé de seulement 17 ans, Endre Friedmann est contraint par le régime autoritaire de son pays de quitter la Hongrie, sa ville natale pour s’exiler à Berlin en Allemagne.
Le jeune homme, qui se destine à une carrière de journaliste, s’inscrit à la Deutsche Hochschule für Politikest pour suivre des études de sciences politiques. Mais la récession économique l’oblige à abandonner ses études.
Il obtient un poste d’assistant à la Dephot une agence de photojournalisme de premier plan où il apprend les rudiments du tirage et du développement.
En 1932, il est envoyé à Copenhague pour photographier le révolutionnaire Trotski en exil.
Ce premier reportage témoigne déjà de l’intensité et de la proximité qui deviendront la marque de Robert Capa.
Friedman devient Capa
Triplement