Rousseau, disscours sur l'origine l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes
Ici, Rousseau juge que les passions ne sont pas les causes du mal et du malheur des hommes, les hommes sont bons par nature. Il nous montre que les passions sont bénéfiques à l’entendement humain.
Le philosophe se demande en effet s'il n'existe pas un apport mutuel entre ces deux dispositions mentales, cherchant ainsi à savoir si l'entendement, ne doit pas en réalité beaucoup aux passions, et si, réciproquement, les passions ne doivent pas elles mêmes beaucoup à l'entendement.
La thèse de Rousseau est d'une extrême netteté : " l'entendement humain doit beaucoup aux passions, qui, d'un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi " ( Ligne 1-2 ). Se trouve ainsi expliqué que l'homme soit perfectible.
En premier lieu ( 1. 1-2 ), il expose en effet sa thèse, portant sur la dépendance réciproque de entendement et de la passion. Ensuite ( 1. 2 à 5 ), il explicite la première partie de sa thèse, démontrant l'apport des passions à la raison, et reconnaissant par la même aux passions leur aspect positif. Et il explique finalement la seconde composante de sa thèse ( 1. 5 à 13 ), à savoir que les passions doivent beaucoup à l'entendement humain, ce qu'il fait en remontant aux sources de l'humanité par l'évocation de l'homme sauvage ( 1. 8 à